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S'emp​â​ter

by cédrogiric

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    S'empâter
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1.
Aujourd’hui nous gâte, le jour s’est fait beau Mais c’est un son mineur que tu garde en écho Est-ce le genre humain qui te rend si maso? Ou bien tout ces gens qui ce font sur ton dos? ...en tout cas, en tout cas… 10 heure diseur, l’aiguille plus en face, ça fait déjà quelques minutes que tu me tire sur la godasse ! Ailleurs, d’ailleurs, faudrait bien qu’je trace Qu’est-ce que t’as aujourd’hui alors pour me redire tous ce qui te passe? 10 heure diseur, et là tu me lasse Tu m’entend plus , tu d’viens trop clair alors que bien loin des menaces j’me sent mieux ailleurs, d’ailleurs tu me lasse Dis-dont, dis-dont , t’as vu c’qui passe, moi j’veux pas l’feuilleton à la place! Est-ce le vent mauvais dont parlait c’vieux sergio? Le frottement des feuilles n’apaise plus tes maux Est-ce toutes ces machines rendu en air techno? Aujourd’hui nous gâte, les temps c’font salaud ...en tout cas, en tout cas… 10 heure, diseur... Ailleurs, d’ailleurs... La peine lune fait corps, sur ton corps, ta race A y est j’arrive dans ton décor et toi tu t’sens mieux, tu t’efface Dire que tu t’sens mieux, bien mieux à ma place Tu m’as tout refilé d’ailleurs, je n’suis pas bien, faut que j’me casse! 10 heure, diseur... Ailleurs, d’ailleurs... 10 heure, diseur... Ailleurs, d’ailleurs...
2.
Chez Lulu 02:52
Si vous croisez dans une ville paumée, quelqu’un vous passer sous le nez Un représentant d’je n’sais où se faire vider vite fait bien fait ... ... c’est sûrement qu’vous y êtes, bienv’nue chez Lulu. Dans sa taverne y a pas d’mystères soit c’est les bras ou l’poing tendu Elle nous y sert de grands godets, avec son chic garçon boucher Et son rire qui perce les tympans, et son bagout à la criée. C’est un phénomène, une architecture. L’histoire d’exception culturelle ne fait pas de vagues par chez nous...oh non ! C’est les soirées tiré de rideaux, c’est les chansons du vieux Léon. Les sales blagues, les derniers ragots, et de grosses cuites au panthéon. Creux ou bien poète, beurre noir ou blanc jaune, les chaleureux n’ont de frontières que quand ils retournent dans leur faune Les plaintes des victimes affluent, mais les flics vont passer dessus Ici, ils savent faire la bonté enfin, Ils sont tous clients chez Lulu J’crie pas non plus amen, c’est comme partout il y a des cons Mais chez Lulu, ils s’y apaisent jusqu’à s’mélanger aux plus bons Et quand, un peu coincé au comptoir, un jeune garçon semble perdu, il se retrouve embarqué par une copine mûre de Lulu Comparée à une fleur, dont l’amour et si pur j’dirais que le sien est pareil, mais s’donne à grand coup d’ pompes dans l’cul ! C’est un phénomène, une architecture dans sa taverne y à pas d’mystères, soit c’est les bras ou l’poing tendu
3.
A côté 01:47
Balancé, ballotté, à tout bord, de tout cotés je demeure là dans tout les sens, ma vie organisée pour travailler, m’évader, mes enfants ... ma bien aimée Voici, à mon sang le bon sens que au mieux je peux vous souhaiter N’aimant pas attendre sur les quais, j’ai fait un tour puis raccourci J’prend mon bonheur tant qu’c’est permis je me bat pour le conserver dans un équilibre établi Sur que c’est mieux pour moi Arrangé, habillé, je suis classe d’la tête aux pieds Une mise au point devant la glace comme pour dire estampillé Adapté, adopté, engagé, un peu passé à côté d’l’étudiant vorace, il est loin celui qui savait Même si l’avion dans l’quel on est tombe je pense qu’il rebondit ! Vivant comme pour l’envisager son visage aura comme ma vie tout cet amour apprivoisé, et c’est bien mieux comme ça Balancé, ballotté, à tout bord, de tout cotés je demeure là dans tout les sens, ma vie organisée pour travailler, m’évader, mes enfants ma bien aimée, voici à mon sang le bon sens que au mieux je peux vous souhaiter Balancé A côté A côté De tous côté De tous côtés Balancé
4.
L'un de toi 02:16
Pas besoin de toi, celui qui sait me dire tout c’que j’ai pu faire là, sur un ton fait pour nuire Y’a que toi qui peux dire, ça n’me concerne pas Ça ne regarde que toi, tout c’que tu as pu fuir Pas besoin de ce toit, qui ne sait plus tenir Faudra combler tes murs, si tu pense à l’avenir Alors tu reviendras, prêt à te détenir mais pas besoin d’cinéma, si tu n’sais plus tenir Une vie à tenir,...des angles à arrondir
5.
Quand, décidé, à partir de là où il est Il sort, la pluie ne tombe plus dehors ! C’est pas Dark vador avec la force dans son fort Quand, arrivé, à chercher une place pour s’garer Il passe, une place c’libère alors ! C’est pas l’prince Winsord. Un pourvoyeur de sort. C’est juste des coups d’chatte ! Mais quand, arrivé, pour planter l’ballon aux filets On l’pousse et, de son fessier il marque alors Sa copine dehors s’amuse sans remord Quand, sans chahut, il passe tranquillement dans sa rue, il stoppe, sur le trottoir un bifton dort ! Y a comme un ressort quelque chose en or C’est plus des coups d’chattes... C’est plus des coups d’chattes Quand ans faire d’attaques sur lui elle ce braque. C’est plus des coups d’chattes
6.
Mayday 02:01
Invité à une soirée, j’y vais. Arrivé, c’est déjà blindé de personne à connaitre J’aborde alors 2,3 sujets, ça tourne court on ne se connait pas assé, je suis à court d’idées Allo la terre…mayday ! Voilà quelqu’un que j’attendais, au téléphone il me dit je peu plus passer, désolé désolé J’finis mon verre puis j’vais danser, les gens dance en groupe je me sens abandonné, seul parmi tant d’autre. Allo la terre…mayday ! Alors…elle est sympa mec ta soirée, mais je n’ai pas l’humeur d’un clown, j’sais pas crier, et j’demande pas pitié. Désolé désolé, moi j’y vais Allo la terre ici la terre. Allo la terre ici le terre…
7.
Au minimum 03:11
Fin de braise ... après barbeuc déployé entre la court et le siège de mon 35 m² Minimaliste à point nommé, à poings fermés encore Quand le bazar reste au soleil, farniente au décor ! Fin de règne … chaise longue à penser mais les pensées sont en grèves. Motif, oublié Minimaliste à point nommé, à poings fermés encore. Quand le bazar reste au soleil, farniente au décor ! Pas besoin de sonner quand arrive renommée j’m’endors. Ça colle au sol, ça colle aux basques manquant d’idée au sort…minimaliste encore Fin de trêve, fini de flâner. Je sens en moi le relève mais en fin de journée mon activité est fermée... ...c’est con, j’étais motivé !
8.
La lumière du soleil qui tape en plein sur le vert des parcs, ces coins de nature en ville, entre 4 HLM résistent Et comme aujourd’hui c’est dimanche, alors y a bien plus de présence. Dans les centres villes, dans les parcs, toute cette lumière nous rattrape Les clodos en ville, dans leur centre, s’oublient avec de la bière dans leur ventre. La lumière les a apaisés, faut dire qu’en hiver c’est l’été. Même les flics sont à vélo, moins nombreux ce jour de repos. Eux qui par habitude si tendre, nous étouffent de par leur présence Les nouvelles cités flamboyantes, sont désertées semblent si mortes, qu’on croit à un vieux règne passé, mais c’n’est qu’un jour ensoleillé Un autre nouveau jour de repos, qui disperse lesgens des troupeaux. Chacun a repris tout son sens, de la promenade comme on y pense Les dimanches révélés par le beau temps me font rêver, me donnent l’envie de me barrer Mais je n’sais où aller, je n’sais quoi faire d’cette liberté, demain demain je reviendrai C’est dû à cette lumière qui tape, et puis au vert dans les parcs. Ces coins de nature en ville, me donne des envies d’cinéphile Demain c’est r’parti pour la s’maine, pourvu qu’elle soit courte et bien zen. Vivement l’prochain jour de repos, pourvu qu’le soleil soit plus beau ... soit plus beau
9.
Touchable 03:07
En bas des contes, pendant comptes et débats, pendant que d' autres s'estompent, moi je me déploie à conquérir des terres à l'appel du soja, j’ai virer des peuples indigènes pour des bouffeurs de soja!. Sur une route de rose, je prends déjà la pose, quand le jeu du physique commence je m’expose. A bah non c'est pas moi, moi j'suis planqué derrière, pour ma sécurité un pantin joue pour moi. Au bout du compte, l'histoire n'a pas servi, le temps des colonies c'est pareil aujourd'hui. Sauf que c'est plus mesquin, ça s'appelle les affaires, et qu'c'est au nom d'la France qu'ils conservent leur misère. La haut, sur mon building, qu'la terre ait des mycoses, moi je m'en frotte les mains plein les poches c'est l'osmose!. Je réajuste mon club, puis frappe l'esprit tranquille, je sais qu'autour de moi y a des grands qui s'inclinent…ou qui se clearstream. Etouffé par l'envie, étouffé par l'ennui, j'étais si malheureux qu'aujourd'hui les autres payent. Je sais qu'un jour prochain, le jeu sera fini, la vie reprend ses cartes tôt ou tard le monde saigne. Et pourtant dans mes artifices du bonheur…je connais pas de pause …quand mes orgasmes se déposent…je connais pas de pause…quand mes orgasmes se déposent. "La liberté des uns quand celle des autres s'termine", bien belle phrase, tu trouve pas?, conforme à l'origine d'un paquet de comme moi friands de phrases toutes faites, pour soigner leur conscience sans savoir dans la tête. Au bout du compte, la course n'a pas fini, il m'en faut plus encore usé jusqu'à la moelle. Du 80 pour 20, l'info bien établie, avant qu'ça nous revienne en pleine face tu vas pouvoir te faire. Mes arcades élevées la haut font tes excuses. Modèle sécurisé divertit dans la ruse. Et puis tout ce soja, c'est pour qu'tu bouffes mon p'tit, tes petits avantages trompent bien pour l'oublie. Tu n'serre pas la ceinture si je la serre pas, pas de pardon possible si je n'me r'tire pas. Dis toi qu'il est trop tard, et si t'es pas content, mes employés t'attendent, ils savent bien recevoir. Tu demanderas une pause…mais t'auras que dalle…implorant la sainte rose…mais ce sera fatal. Tu demanderas une pause… implorant la sainte rose…mais ce sera fatal.
10.
Les petites guerres, celles que l’on traînent en acceptant de critiquer quelqu’un, ne mènent à rien. Et pourtant elles sont nécessaires, pour se connaître y’a pas meilleur moyen. A l’ordinaire, ces p’tites affaires on les opère comme on est bloqué là, on ne peut pas ...s’occuper des grandes qu’on tolère car pas le choix, Quoiqu’ça ne chang’rait pas, ce srait l’dawa !. Ces p’tites colères quand elles persistent, quand elles résistent c’est que l’ennui te tiens...tu le vaux bien !. Toi qui te cherches sur des broutilles ça t’émoustille, alors c’est mieux pour toi. Ces petites guerres donnent la peau lisse, ces petites guerres font que sur tout je glisse... ...quand j’ traîne boulevard de mes errances. Les petites guerres, celles que je mène, sur des grands thèmes quand j’écrit sur demain, ne mènent à rien. Ca entretient ceux qui adhèrent à ces p’tites guerres, mais y a qu’l’action qui s’tient. Les petites guerres pour les grands airs des meilleurs lendemains touchent à leur fin quand j’me souviens. Aujourd’hui ça devient plus clair, y a de quoi faire, mais on fait moins que rien. Les petites guerres sans lendemain me rassurent sur le fait qu’on reste moyen, qu’on se maintient. Beaucoup d’histoires sans avenir viennent du passé et ça en bouche un coin. Mais ces petites guerres font des cœurs vifs, ces petites guerres font que sur tout j’me hisse...quand j’ traîne rue de mes espérances. Quand les regrets, ou la malchance nous tombent dessus j’imagine qu’il est loin celui qui tient. Toutes mes pensées solidaires s’raient solitaires dans un tout autre état. Et quand l’amour nous tombe dessus, qu’on n’court plus que pour le train sans quotidien, on jette le billet de retour en se disant : « enfin vivement demain !». Et quand la vie nous laisse le temps on prend son temps, comme à la base on est là...là pour rien. Et quand la mort nous prévient d’nos derniers souffles, c’est une autre que l’on tient. Des petites guerres donnent la peau lisse ces petites guerres font que je glisse Les petites guerres font des cœurs vifs ces petites guerres font qu’j’me hisse
11.
Non stop 02:54
Une éclaircie ouvre les matins sur des plaines encore fumantes. Quelques bâtiments tiennent au loin, une usine couvre par sa présence. Dans ce désert sans grand silence, il y a deux siècles de concurrence que cette vieille usine nous balance, 48 heures par journée…a n’plus r’garder le bout d’ses pieds ! Le gardien prépare le café, depuis 70 c’est comme ça Dans ces mur qui n’ont pas bougés, c’est l’histoire d’un millier de gars Du travailleur acharné, des pupilles, des immigrants aux expatriés des jeunes premiers au cocon, des bâtisseurs de maison, des cocus, des amants du village des poètes, du cœur à l’ouvrage. Des rires tout le long des champs, des ragots, des goûts, des tabous C’est cool, dans c’bazar on s’sent comme chez soi C’est cool et les anecdotes ne manquent pas Mais ça coule comme le temps ne s’y arrête pas Ça coule, il semblerait que plus rien ne va Et tu vois ça coule bien comme ça
12.
Bon ! 02:27
Bon, je tangue à gauche à droite j’me suis encore laissé vivre, ivre à la déraison Y’en a marre de cet équilibre, y’en a marre de ces bouteilles vides, et tout ce fichu boxon Les escaliers sont encore frais la femme de ménage est passée, dans tout les couloirs ça sent bon, ce soir ont c’est encore lâché, là je recherche enfin la clé, devant chez moi j’y suis c’est bon Faudrait qu’je trouve, après les clefs d’cette porte, celle de ma raison Qui c’est qui porte la culotte à la maison! Bon, je tangue à gauche à droite j’me suis encore laissé vivre, ivre à la déraison Y’en a marre de la politique, y’en a marre de ces bouteilles pleines, et de toutes ces fichues conditions. J’ai fait des tours pour ma gouverne des tours pour mes p’tites chansons, des tournées à tourner en rond Des sujets à répétitions, qui ne trouvent pas de solutions, est-ce que j’manque d’imagination ? Faut t-il attendre, d’être sans culotte pour tendre à sa résolution ? Qui c’est qui porte la culotte à la maison ? Bon, c’est promis demain j’arrête Bon, c’est promis je part en quête Bon, c’est promis demain j’arrête Bon, c’est promis ... …demain
13.
San diego 06:44
Je loge, à l’aise, entre quatre murs sur une falaise. Je vis tranquille sur les hauteurs de San Diego J’me balance sur ma bonne vieille chaise. La nuit, d’ici, la vue m’apaise. D’ici les lumières touchent sans lasser mon ego. Ma pipe, ses braises me consument au fil de ma trêve, j’rumine toutes ces images. Voici tout les échos... ...que j’ai de toi, San Diego. En marge, à l’ouest et en souvenir mais San Diego De plus balaises ont tenté de m’virer d’ma falaise. Faut dire qu’la vue se traite au jeu des gros magots. Mes relations ont fait leur thèse, d’vant la justice la parenthèse fut fermée pour la retraite du proprio. Je sais qu’on m’retendra du pèze, ou qu’on me poussera de ma chaise mais il tiendra bon l’ancien el gringo. Merci mon vieux San Diego. En marge, à l’ouest et en souvenir mais San Diego

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released January 9, 2019

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cédrogiric Tours, France

L’étreinte d'un jour de flemme, Les joies d'un actionnaire, les accueils musclés d'une taulière, la guerre d'un retraité, l'amour d'un arriviste, ou la surprise d’une partouze ratée, un tas de sujets faisant la part belle à la vie ou aux ennuis, chantés, parlés, sifflés, sur de la chanson rock !. ... more

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