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Chez Lulu (EP)

by cédrogiric

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    E.P.#1
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1.
Chez Lulu 02:52
Si vous croisez dans une ville paumée, quelqu’un vous passer sous le nez, un représentant d’je n’sais où se faire vider vite fait bien fait , c’est sûrement qu’vous y êtes, bienv’nue chez Lulu. Dans sa taverne y a pas d’mystères, soit c’est les bras ou l’poing tendu !. Elle nous y sert de grands godets avec son chic garçon boucher. Et son rire qui perce les tympans, et son bas goût à la criée. C’est un phénomène, une architecture. L’histoire d’exception culturelle ne fait pas de vagues par chez nous...oh non !. C’est les soirées tirée de rideaux, c’est les chansons du vieux Léon. Les sales blagues, les derniers ragots, et de grosses cuites au panthéon. Creux ou bien poète, beurre noir ou blanc jaune, les chaleureux n’ont de frontières que quand ils retournent dans leur faune !. Les plaintes des victimes affluent, mais les flics vont passer dessus. Ici, ils savent faire la bonté enfin, Ils sont tous clients chez Lulu. J’crie pas non plus amen, c’est comme partout il y a des cons. Mais chez Lulu, ils s’y apaisent, jusqu’à c’mélanger aux plus bons. Et quand, un peu coincé au comptoir, un jeune garçon semble perdu, il se retrouve embarqué par une copine mure de Lulu. Comparé à une fleur, dont l’amour est si pur, j’dirai que le sien est pareil mais s’donne à grand coup d’ pompes dans l’cul…et ouai ! C’est un phénomène, une architecture, dans sa taverne y a pas d’mystères, soit c’est les bras ou l’poing tendu.
2.
Au minimum 03:11
Fin de braise...après un barbeuc déployé entre la cour et le siège de mon 35 m². Minimaliste à point nommé, à poings fermés encore. Quand le bazar reste au soleil, farnienté au décor. Fin de règne..chaise longue à penser, mais les pensées sont en grèves. Motif, oublié. Minimaliste à point nommé, à poings fermés encore. Quand le bazar reste au soleil, farnienté au décor. Pas besoin de sonner quand arrive renommé j’m’endors. Ca colle au sol, ça colle aux bask, manquant d’idée au sort... minimaliste encore. Fin de trêve, fini de flâner. Je sens en moi la relève mais en fin de journée mon activité est fermée. Oh…c’est con, j’était motivé !. Minimaliste à point nommé, à poings fermés encore. Quand le bazar reste au soleil, farnienté au décor. Pas besoin de sonner quand arrive renommé j’m’endors. Ca colle au sol, ça colle aux bask, manquant d’idée au sort... minimaliste encore.
3.
Touchabler 03:07
En bas des contes, pendant comptes et débats, pendant que d' autres s'estompent, moi je me déploie à conquérir des terres à l'appel du soja, j’ai virer des peuples indigènes pour des bouffeurs de soja! Sur une route de rose, je prends déjà la pose. Quand le jeu du physique commence je m’expose. A bah non c'est pas moi, moi j'suis planqué derrière, pour ma sécurité un pantin joue pour moi. Au bout du compte, l'histoire n'a pas servi, le temps des colonies c'est pareil aujourd'hui. Sauf que c'est plus mesquin, ça s'appelle les affaires, et qu'c'est au nom d'la France qu'ils conservent leur misère. La haut, sur mon building, qu'la terre ait des mycoses, moi je m'en frotte les mains plein les poches c'est l'osmose!. Je réajuste mon club, puis frappe l'esprit tranquille, je sais qu'autour de moi y a des grands qui s'inclinent…ou qui se clearstream. Etouffé par l'envie, étouffé par l'ennui, j' étais si malheureux qu'aujourd'hui les autres payent. Je sais qu'un jour prochain, le jeu sera fini, la vie reprend ses cartes tôt ou tard le monde saigne. Et pourtant dans mes artifices du bonheur…je connais pas de pause…quand mes orgasmes se déposent…je connais pas de pause…quand mes orgasmes se déposent. "La liberté des uns quand celle des autres s'termine", bien belle phrase, tu trouve pas?, conforme à l'origine d'un paquet de comme moi friands de phrases toutes faites, pour soigner leur conscience sans savoir dans la tête. Au bout du compte, la course n'a pas fini, il m'en faut plus encore usé jusqu'à la moelle. Du 80 pour 20, l'info bien établie, avant qu'ça nous revienne en pleine face tu vas pouvoir te faire. Mes arcades élevées la haut font tes excuses. Modèle sécurisé divertit dans la ruse. Et puis tout ce soja, c'est pour qu'tu bouffes mon p'tit, tes petits avantages trompent bien pour l'oublie. Tu n'serre pas la ceinture si je la serre pas, pas de pardon possible si je n'me r'tire pas. Dis toi qu'il est trop tard, et si t'es pas content, mes employés t'attendent, ils savent bien recevoir. Tu demanderas une pause…mais t'auras que dalle…implorant la sainte rose…mais ce sera fatal. Tu demanderas une pause… implorant la sainte rose…mais ce sera fatal.
4.
Quand, décidé, à partir de là où il est. Il sort, la pluie ne tombe plus dehors. C’est pas Dark Vador avec la force dans son fort. Quand, arrivé, à chercher une place pour s’garer. Il passe, une place s’libère alors . C’est pas l’prince Winsord, un pourvoyeur de sort. C’est juste des coups d’chatte !. Mais quand, arrivé, pour planter l’ballon aux filets, on l’pousse et de son fessier il marque alors. Sa copine dehors s’amuse sans remord. Quand, sans chahut, il passe tranquillement dans sa rue, il stoppe, sur le trottoir un bifton dort . Y a comme un ressort, quelque chose en or. C’est plus des coups d’chattes... C’est plus des coups d’chattes, quand, sans faire d’attaques sur lui elle se braque, c’est plus des coups d’chattes !.
5.
La lumière du soleil qui tape en plein sur le vert des parcs. Ces coins de nature en ville entre 4 HLM résistent. Et comme aujourd’hui c’est dimanche, alors y a bien plus de présence dans les centres villes, dans les parcs, toute cette lumière nous rattrape. Les clodos en ville, en leur centre, s’oublient avec de la bière dans leur ventre. La lumière les a apaisés, faut dire qu’en hiver c’est l’été. Même les flics sont à vélo, moins nombreux ce jour de repos. Eux qui par habitudes si tendre, nous étouffent de par leurs présences. Les nouvelles cités flamboyantes sont désertées, semblent si mortes, qu’on croit à un vieux règne passé mais c’n’est qu’un jour ensoleillé. Un autre nouveau jour de repos qui disperse les gens des troupeaux. Chacun a repris tout son sens de la promenade comme on y pense. Les dimanches révélés par le beau temps me font rêver, me donnent l’envie de me barrer. Mais je n’sais où aller, je n’sais quoi faire d’cette liberté, alors demain je reviendrai. C’est dû à cette lumière qui tape, et puis au vert dans les parcs. Ces coins de nature en ville, me donnent des envies d’cinéphile. Demain c’est r’parti pour la s’maine. Pourvu qu’elle soit courte et bien zen. Vivement l’prochain jour de repos. Pourvu qu’le soleil soit plus beau...soit plus beau.
6.
Non stop 02:54
Une éclaircie ouvre les matins sur des plaines encore fumantes. Quelques bâtiments tiennent au loin, une usine couvre par sa présence. Dans ce désert sans grand silence, il y a deux siècles de concurrence que cette vieille usine nous balance 48 heures par journée. A n’plus r’garder le bout d’ses pieds !. Le gardien prépare le café, depuis 70 c’est comme ça, dans ces mur qui n’ont pas bougés. C’est l’histoire d’un millier de gars, du travailleur acharné, des pupilles, des immigrants aux expatriés, des jeunes premiers au cocon, des bâtisseurs de maison, des cocus, des amants du village, des poètes, du cœur à l’ouvrage. Des rires tout le long des champs, des ragots, des goûts, des tabous. C’est cool, dans c’bazar on s’sent comme chez soi. C’est cool et les anecdotes ne manquent pas, mais ça coule comme le temps ne s’y arrête pas. Ca coule, il semblerait que plus rien ne va, mais tu vois ça coule bien comme ça .
7.
Les petites guerres, celles que l’on traine en acceptant de critiquer quelqu’un, ne mènent à rien. Et pourtant elles sont nécessaires, pour se connaitre y’a pas meilleur moyen. A l’ordinaire, ces p’tites affaires on les opère comme on est bloqué là, on ne peut pas s’occuper des grandes qu’on tolère car pas le choix. Quoiqu’ça ne chang’rait pas, ce s’rait l’dawa !. Ces p’tites colères quand elles persistent, quand elles résistent c’est que l’ennui te tient...tu le vaux bien. Toi qui te cherches sur des broutilles, ça t’émoustille, alors c’est mieux pour toi. Ces petites guerres font la peau lisse. Ces petites guerres font que surtout je glisse quand j’traine boulevard de mes errances . Les petites guerres, celles que je mène sur des grands thèmes quand j’écris sur demain, ne mènent à rien. Ca entretient ceux qui adhèrent à ces p’tites guerres, mais y a qu’l’action qui s’tient . Les petites guerres pour les grands airs des meilleurs lendemains touchent à leur fin quand j’me souviens. Aujourd’hui ça devient plus clair y a de quoi faire mais on fait moins que rien. Les petites guerres sans lendemain me rassurent sur le fait qu’on reste moyen, qu’on se maintient. Beaucoup d’histoires sans avenirs viennent du passé et ça en bouche un coin. Mais ces petites guerres font des cœurs vifs. Ces petites guerres font que sur tout j’me hisse quand j’traine rue de mes espérances. Quand les regrets ou la malchance nous tombent dessus j’imagine qu’il est loin celui qui tient. Toutes mes pensées solidaires s’raient solitaires dans un tout autre état. Et quand l’amour nous tombe dessus, nous prend de court, qu’on n’court plus que pour le train sans quotidien, on jette le billet de retour en se disant : « enfin vivement demain !». Et quand la vie nous laisse le temps on prend son temps comme à la base on est là...là pour rien. Et quand la mort nous prévient d’nos derniers souffles, c’est une autre que l’on tient. Des petites guerres font la peau lisse. Ces petites guerres font que je glisse. Des petites guerres font des cœurs vifs. Ces petites guerres font qu’j’me hisse.
8.
San diego 10:08
Je loge, à l’aise, entre quatre murs sur une falaise. Je vis tranquille sur les hauteurs de San diego. J’me balance sur ma bonne vieille chaise. La nuit, d’ici, la vue m’apaise. D’ici les lumières touchent sans lasser mon égo. Ma pipe, ses braises, me consument au fil de ma trêve, j’rumine toutes ces histoires. Voici tout les échos... ...que j’ai de toi, San diego. En marge, à l’ouest et en souvenir mais San diego.... De plus balaises ont tentés de m’virer d’ma falaise. Faut dire qu’la vue se traite au jeu des gros magots. Mes relations ont fait leur thèse, d’vant la justice la parenthèse fut fermée pour la retraite du proprio. Je sais qu’on m’retendra du pèse, ou qu’on me poussera de ma chaise mais il tiendra bon l’ancien el gringo. Merci mon vieux San diego. En marge, à l’ouest et en souvenir mais San diego....

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released October 14, 2016

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cédrogiric Tours, France

L’étreinte d'un jour de flemme, Les joies d'un actionnaire, les accueils musclés d'une taulière, la guerre d'un retraité, l'amour d'un arriviste, ou la surprise d’une partouze ratée, un tas de sujets faisant la part belle à la vie ou aux ennuis, chantés, parlés, sifflés, sur de la chanson rock !. ... more

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